Bientôt Thanksgiving. La dinde devient un sujet de conversation important, ici.
Il n’y a pas de frénésie commerciale comme pour Halloween ou Noël… c’est plus… alimentaire (et bien sûr plein de bons sentiments, puisqu’il s’agit du jour des remerciements, rendre grâce).
Après tout, tant qu’à y être, autant célébrer toutes les fêtes américaines, françaises et chinoises du calendrier ! Alors en attendant de pouvoir partager mon repas de Thanksgiving avec vous, jeudi prochain, voilà déjà une petite minute culturelle.
A l’origine, fête chrétienne, les grâces étaient rendues pour remercier dieu des récoltes. C’est pour cela que la célébration a lieu en automne, après les moissons. C’est Abraham Lincoln qui a en fait une fête nationale en 1863, célébrée tous les 4e jeudis de Novembre.
Avec Thanksgiving commence l’ambiance de fête qui culmine à Noël et s’achève avec Nouvel an (après, c’est la période de dépression hivernale …).
En 1620, un groupe de colons anglais (les pères pèlerins), fraichement débarqués sur le nouveau continent, dans le Massachussetts, connurent des débuts très très difficiles et une bonne partie d’entre eux passèrent l’arme à gauche. Les autres purent survivre grâce à une tribu indienne du coin qui leur offrit de la nourriture et leur apprit à chasser, pêcher et cultiver le maïs.
La première récolte, l’année d’après, fut l’occasion pour les colons de remercier les indiens par un gros repas. Finalement, comme chez nous, les gaulois, l’histoire se termine par un festin ! En guise de sanglier, des dindes sauvages furent passées à la broche.
La dinde est donc la pièce majeure du repas. Thanksgiving se nomme aussi le jour de la dinde, pour les plus laïcs et pragmatiques. Le volatile s’accompagne traditionnellement d’une sauce aux canneberges, de patates, patates douces, maïs et gâteau de courge.
Pour se mettre dans l’ambiance, Lynne a réalisé sa propre dinde avec sa main et son pied !
Elle a été très coopérative, je ne pensais pas qu’elle serait aussi calme ! Je m’attendais à avoir de la peinture partout, mais les dégâts se sont limités à mon t-shirt blanc. Aussi, quelle idée, me direz-vous… Ben oui, mais la pluie d’aujourd’hui a décidé de notre activité matinale.
La main pour la queue, le pied pour le corps et les orteils pour les pattes. J’ai collé des yeux, un bec et le glou (le truc rouge qui pend sous le bec, oui, ça s’appelle apparemment le glou…). Et voilà ! Tada !